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"Si tu reviens, j'annule tout"

30 juillet 2009

Pour Catherine




Ce blog est tout de même moche. Avec les bordures noires, Catherine Ringer semble beaucoup moins sûre d'elle.

Aujourd'hui j'ai fais fort. Pour commencer l'ère "je fais attention à ce que je mange", j'ai dépensé 90euros à Leclerc.
Non mais vous le vivez ça ? Sans avoir acheté un seul gramme de chocolat, de crème fraîche, de saucisson. Mince quoi.
90 euros. En enlevant la panière pour chatons, leur bouffe et deux trois conneries, ça fait quasiment plus de 60euros de bouffe.
La faute à mes potes. Ou la mienne. De les avoir pris pour une diététicienne de remplacement.
Pas cher.
Ou un peu quand même.
90 euros. C'est ma punition pour avoir réussi à snober les soldes.
Oui Oui Oui.

Ho et puis non. J'ai plus envie.
Merci pour elle.


                               
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1 juin 2009

Dis-toi toujours




A la santé du passé,

A nos rendez-vous manqués,
Chacun son verre à la main.
L'un pour Hier,
L'autre pour Demain.


Cette scène plutôt tragique
Me pousse au rire,
Tourne au comique.

Et mes incartades romantiques
Ne t'effleurent pas,

Quand je t'explique.

La prochaine fois qu'l'amour pointe le bout d'son nez
Je lui d'mand'rai, ses papiers
S'ils sont en bon éduforme
J'demand'rai même,
la carte séjour.

Juste,
Pour la forme.


 

HPIM1269




On fait le ménage
L'art de dépoussiérer
Même si pour nos âges
Il n'y a pas de quoi s'éfeuiller
Le temps veut nous flétrir
Mais nos mémoires loin de faillir
S'éforcent de s'éforcer
A se courber sur ces vingt années

La pluie de nos discordes
Le vent de nos folies
Sur ma guitare s'encordent
Sur ce minuscule bout de vie
Où mélancole notre histoire
Quand nous sommes face au miroir
Nous arrache à ce sursis
Qu'on s'inflige comme pour abri

Ô mon amour
Que reste-t-il
Dans l'arrière cour
De notre vitrine ?
Les vieilles casseroles
D'un amour folle
Le pot pourri
De toute une vie

On fait fi des pères
A l'âge d'or décrété
Comme si dans nos coeurs
La tentation se dérobait
La vie veut nous séduire
Et faire le feu rejaillir
Celui qui nous a brûlés
Pas si vieux au plus haut degré

La rage de nos discours
Les larmes de nos rancoeurs
De mes théories sur l'amour
A ta trop immense pudeur
Nous font croire la vie en rose
Quand on s'abaisse à faire une pause
Ou des charges du désespoir
Qu'on adopte pour échappatoire

Ô mon amour
Que reste-t-il
Dans l'arrière cour
De notre vitrine ?
Les étalages
D'une vie trop sage
Le vieux tableau
Figeant nos oripeaux

La liste des erreurs
De cette mal de vivre en couleur
Sur ce bloc note déchiré
Sur ces vingt années de papier
Nous tirent vers le haut les paupières
Sur ce que nous étions hier
De cette liberté à deux
Qui brille aujourd'hui dans nos yeux

Ô mon amour
Il reste encore
Ces prochains jours
Avant la mort
Ceux qui sourient
Ceux qui tant pis
Tout ce à deux qui font la vie.
   

L'arrière Cour - Les Tit's Nassels


[ Toi ...
danse encore,
rêve encore,
dis-toi toujours,
que ça vaut la peine.
]

N.

5 janvier 2009

Seule parmis moi je me sens bien

Merde. J’lui ai même pas demandé son prénom.
Mais chui conne ou quoi ? Gnia gnia, j’entends tout ce que tu fais. Gnia Gnia, j’ai tel age et je fais ça, et j’me casse en te tournant le dos.

Peut-être parce que tu es pluôt beau.
Merde.


45996
J'ai d'autres choses à dire mais là il m'faut impérativement du lait.







Difficile de tenter de laisser échapper mes doigts sur ce clavier avec un écran de PC qui siffle tel un coq en rut. Quand c'est pas l'ordinateur qui se met à chanter, c'est mon voisin du dessus qui se la joue maçon du coeur. Je sais pas ce qu'il retouche à cet appart, mais vraiment. toc toc toc, tout le temps, ça va bien un moment quoi.
Il est arrivé ici il y a trois mois. Avant lui, je ne connaissais pas les bruits de voisinage. L'ancien voisin, je l'entendais juste jouer de la guitare, quand il branchait son ampli. Pour la petite anecdote, c'est le genre de bruit que j'aime entendre, et qui me dérange véritablement pas. Ca me faisait souvent marrer de l'entendre jouer essayer de jouer des divins airs des Pink Floyd, de douces mélodies des Cranberries et bien sûr, les sons éternels des débutants guitaristes, malheureusement incontournables, Smell like a spirit ou Come as You are de
Nirvana -
vive jeux interdits -  J'éprouvais de la sympathie pour mon voisin. Rien de très démesuré. «  Juste «  un sourire quand on se croisait, où lorsque l’un tenait la porte à l’autre, des bonjours échangés et des joints partagés.  J’avais même éprouvé une certaine compassion envers lui la nuit où il réussit à transformer un simple tapage nocturne en une véritable descente de flics. Juste au-dessus de chez moi. «  Toc toc toc, on vient pour la musique trop forte. Ho, mais je vois que vos invités sont accros à la poudreuse ? « A 04h du matin c’était excitant,
d’entendre tout le monde partir et courir, ça a du bien faire chier la totalité des résidents et autres bobos gâteux (et mon voisin,aussi.) C’était aussi le seul de la résidence à exposer ses plantations de cannabis sur le balcon. Genre t’étais sur le parking, tu levais la tête et tu voyais tous ses pieds. A chaque fois qu’il rentrait du boulot pendant l’été, il foutait la musique à fond et profitait de la fin d’après-midi pour décortiquer ses bébés.
Bref nega, c’était un bon rastaman.
Puis il est partit s’installer avec une fille dans le centre ville de Bordeaux, et à laisser son appart à mon double. Oui, mon double. Cet étrange être a éveillé de nombreux soupçons en moi, m’a littéralement bouleversée. Depuis son arrivée, j’entends donc TOUT ce qu’il fait. Et il fait tout comme moi. Ou presque. J’entends par là, le volet roulant qui se ferme à 04h du matin et que j’entends s’ouvrir souvent après midi. Le micro onde en marche
en pleine nuit, des pas, un peu beaucoup passionnément, quand il joue du piano et que c’est joli, quand il se fait couler un bain, quand il est dans son bain, quand il tire la chasse. Avouez que ces ententes peuvent s’apparenter à du voyeurisme. Pourtant je n’y peux rien ! Je suis quasi-impuissante face au bruit. C’est lui qui remplit ma pièce et pas moi qui vais le chercher. Et quand je suis couchée, encore à 13h, que j’ouvre à peine les volets pour m’habituer au jour, et que je reste flâner sous mes draps à l’écouter jouer du piano, et que son jeu me donne envie de monter le voir et de lui dire merci, je n’arrive pas à me dire qu’il est gênant. D’ailleurs, jusqu’à ce que je me décide à l’avertir que je suivais involontairement sa vie au pas, je m’obstinais à croire que ce nouveau voisin ne pouvait être qu’un homme. J’en étais même arrivée à imaginer à un moment, que c’était mon ex qui refaisait indirectement surface, qui vivait bruyamment au-dessus de moi afin de me faire monter jusqu’à chez lui et de me retourner l’estomac avec un gros couteau pointu en long en large et en travers lorsque je me retrouverai face à lui. Chose à moitié probable puisque je collectionne quand même une bonne paire d’ancien petit ami qui des années après la maladive rupture rêverait encore de me voir mourir. Bon d’accord y’a que lui en fait. Et c’est aussi un de mes fantasmes, et je ne développerai pas plus loin lecteur car tu es trop sensible pour ce genre de conte.

Tout ça pour dire que je me suis retrouvée face à ce nouveau voisin, un jour où j’étais en jupe courte. Je ne m’étais pas trompée, c’est bien un mec. Un jeune. Un confrère quoi. Je lui explique que j’entends tout ce qu’il fait, que c’est bizarre car avant lui je n’entendais rien, alors peut-être qu’il a changé la moquette, non ? En tout cas, tu joues bien du piano, c’est très joli. Non non, ne t’excuse pas, je ne viens pas là pour te dire que tu m’ennuies, juste pour te dire que j’entends tout. Le bruit dans la nuit c’est parce que tu dors dans un lit mezzanine et que ça fait du bruit quand tu te tournes ? «  C’eeeest miiiiiignooooon » Et les bruits de marteau que j’entends, c’ est parce que toi aussi tu construis un placard ? Non .. ? Ha c’est parce que tu es en école d’architecture ?! Des planches de dessins ? d’accoooord… Moi ? J’m’appelle cl0r0, ai 20ans, je suis en dernière année de licence, enfin, j’essaie, j’voudrais bien être prof ou par là. Voilà. Bon Bin, passe quand tu veux.  
Smile.

20 octobre 2008

Des petites gens , un tas.

Les gens sont là et puis plus là.
Ils accourent ils s'enfuient.
Ils se fondent ils se dressent
Ils se mentent et ils fuient.

En ce moment, heureusement pour ma conscience et malheureusement pour mes maux, j'observe.
J'observe et je m'assure, je déduis et je retiens.
Les gens seront toujours la cause de mes malheurs. Les gens seront toujours la raison de mon bonheur. Les gens seront toujours ma plus grande frayeur. Les gens m'emmerdent. Ils me font pleurer, ils me font douter, ils m'obligent à me regarder autrement, à me questionner, à me planter. Les gens sont faux. Les gens ne sont pas moi.
On rencontre, on découvre, on espère. On croit se reconnaître en l'autre, on croit être quelqu'un de bien, on est poussé à croire qu'on est pas la pour rien. Alors on vit, on s'appuie sur les gens, on leur dit qu'on les aime, sinon qu'on est là pour eux, et eux disent souvent " merci d'être là ". Mais certains de ces gens sont juste des pantins. Ils n'ont pas oublié la politesse, eux aussi te remercie de se soucier d'eux, mais ils font partis de ceux qui oublient de te rendre ce bien. " Et toi, ça va ? " Oui, juste ça. Moi? Maintenant que tu me poses la question, moi aussi, ça va, je crois. Les gens se foutent des autres. Eux aussi ne sont pas comme eux. Les gens pensent à eux, et quand ils l'ont assez fait et qu'ils ont peur de se retrouver seul, quand ils s'ennuient, ils t'appellent. Tu es quelqu'un de gentil, tu pardonnes plus facilement aux gens qu'à toi même. Eux ont droit à l'erreur, ils sont perdus parfois, toi tu te perds tout seul, sans l'aide de personne. Alors tu écoutes les gens, leurs malheurs, leurs frayeurs, leurs problèmes de cœur.  Les gens ne te donnent que ce qu'ils veulent d'eux. Et toi , en pauvre larbin qui subit leurs erreurs, tu prends ce qu'on te donne, tu ne juges pas sinon tu n'es pas de bon conseil, tu compatis. On t'aimera bien, pour ce que tu es.  On te rappellera quand ça n'ira pas, quand il fera froid, quand il n'y aura que toi. On te dira encore merci d'être là, d'écouter, d'être si compréhensif, attaché, sensible, et dévoué. Oui, les gens t'aiment pour ce que tu es. Mais qui es-tu, pour eux ? Pauvre petit larbin, penses-tu qu'il est nécessaire d'éprouver de l'affection pour ceux qui omettent de te demander " et toi, comment ça va ? " avant même d'étaler de petites plaies. Qui es-tu , vraiment ? Pourquoi ne pas avoir le réflex de dégueuler sur ces petits malheureux, qui se conforment dans leurs malheurs, et qui en oublie les tiens ? Les gens sont bêtes parfois. Affaiblis, ils se laissent tomber. Pourquoi, c'est plus facile de tomber très bas pour mieux se relever après? On ne me fera pas gober ça, moi qui me suis enterrée. Il ne faut pas attendre de ne plus pouvoir supporter le mal. Il faut le combattre, le détruire, sinon le dominer. Les gens qui se laissent tomber ne peuvent pas m'aider. Ils ne peuvent que me soutirer les forces que j'ai acquises, difficilement, en passant. Je ne suis plus assez forte pour retomber. Je préfère stagner, dissimuler, A.V.A.N.C.E.R.
Les gens m'ont trop fait reculer.
Les gens sont méchants, parfois.
Aux mauvais gens : pleurez mes jolis. Déprimez, tombez, dormez. Comment ai-je pu faire jusqu'à maintenant, je ne le sais, sûrement un petit coup de cœur qui m'a soulevée, mais tout ce que je sais à la suite de ce ramassis, c'est qu'aujourd'hui c'est finit. Vous n'êtes pas ma vie, le temps passe trop vite, le temps est précieux, et je cours déjà trop après lui, pour m'arrêter sur vous. Je sais que ce n'est plus la peine de vouloir vous rattraper à me demander comment je vais, à vouloir me regarder, me désirer, miner d'être attachée, non vraiment, n'insistez pas, ce n'est pas la peine de vouloir vous rattraper, non , de me demander comment je vais, ni qui je suis.
Car depuis qu'aujourd'hui j'ai décidé de vous laisser tomber, Ca Va Bien, merci.

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31 juillet 2008

Le bonheur d'être simplement là




Je crois bien que depuis que j'utilise la blogsphère (1972), et parmis mes nombreux blogs qui ont existé (364), c'est au moins la deuxième fois que j'utilise ce titre : le bonheur d'être simplement là.  Correspondant à une magnifique photo de Cyril Delacour, j'avais littéralement flashé sur ces quelques petits mots. Chacun ayant une importance primordiale pour moi.


* bonheur : Le bonheur c'est bien, c'est bang, c'est coule. Le bonheur c'est quand on atteint l'extase, mais sans extasy, c'est-à-dire que c'est naturel, tu te sens bien, tu es content, pour rien au monde tu ne changerais de situation, car là tu nages en pleine joie, c'est bon tu kiff on a compris.  Et comme tu sais lecteur concercné, c'est pas donné à tout le monde de le ressentir, parce que la vie est duuuuuuuuuure et que parfois, le chemin est long. (Anaïs pour les bidons.hahahahaha) BREF. Le bonheur tu le savoures, tu le rêves, tu le cherches, tu l'envies, tu le jalouses, le bonheur fais en quelque sorte partie de toi.

* être : Ce petit mot tout étrange, qui paraît tout frêle est en réalité loin de l'être et si proche de toi (Oui lecteur je suis en forme) - Il correspond à la fois à ta petite personne, l'être humain que tu es et que tu resteras jusqu'à la fin de tes jours. Il est aussi ce verbe auxiliaire tant utilisé, dans toutes les langues, dont les trois racines ( latines grecques et germaniques )ont des significations qui apparaissent clairement à l'origine vivre, s'épanouir et demeurer. Mais tout de même lecteur je suis pas là pour faire un cours de linguistique, tu as, je pense, compris le principal dans cette fabuleuse et admirable définition.

* simplement :   Je raffole de ce mets mot. Ce qui est simple te rend plus fort (ou un truc du genre (... )) Non sans rire, " simplement ", ça paraît si compliqué, aujourd'hui, de se contenter d'un simple " simplement ". Ce mot me rassure, me soulage, je l'aime.

là :  Celui-ci c'est pire. Tout con tout moche avec son côté j'te donne un ordre c'est LA ET C'EST COMME CA. "Maman j'la pose où la poche de courses qui pèse 38 kilos? " Là ! Et si t'es pas contente, Life is Life LALALALALA T'AS COMPRIS??  "
Bon bon. TU L'AS VEUX CELLE LA ??? Non mais moi je veuh être là heuuuuuu.  BON j'ai dis.
" Là " est aussi quelque chose de précis, de démontré, et c'est " là " et pas ailleurs que j'ai aimé être hier soir.


-
Donc on se remet dans le contexte. En ce moment lecteur, Cher (non connard, pas la chanteuse..où bien avant qu'elle se fasse liposucer la teub) et moi travaillons au même endroit. Nous avons tous les deux étaient pistonnés au Géant Casino, et pour tout te dire c'est Géant. Mais le plus monstrueux que Géant, c'est que non seulement on bosse au même endroit mais qu'en plus de ça, le chargé des horaires et planning étant le beauf de Cher, on se retrouve aussi à bosser ensemble. Bin oui, pour économiser l'essence, les allers-retours, pour que le travail soit moins chiant à deux et puis histoire aussi d'assouvir les fantasmes de Cher et de baiser dans la réserve, dans la cabine d'essayage du super-magnifique-extraOrdinaire rayon de vêtements casino, dans les vestiaires du personnel, la cage d'escalier mais avant et surtout pour niquer le cul à l'air dans la chambre froide de la poissonnerie. Etttttttttt oui. Nous travaillons à la poissonnerie d'un hyper-marché. Je t'avoue desuite  ami lecteur, c'est une expérience de ouf pour moi, qui à la base, détèste le poisson, les grandes surfaces, et les connards qui viennent te ragasser 3 kilos de sardines comme ça pouf pouf. Bref. Je te passe les détails, et je n'abuserai pas de ma mauvaise foi car à-vrai-dire je pourrais travailler n'importe où avec Cher que ça me plairait quand même. Je suis toute fofolle surtout que la DRH nous a demandé d'éviter de nous baver dessus/toucher/violer mutuellement  d'être discrets étant donnés que dans ces trucs de cassos y'a que des jaloux et la meuf des promotions brandades à 10€50 pêterait un plomb de savoir qu'on a été pistonnés tous les 2 alors qu'on a 20ans et qu'on fait ce qu'on veut tandis qu'elle est là à gueuler sa morue depuis 10ans et que quand elle rentre chez elle son mec et ses gosses refusent de lui parler tant qu'elle s'est pas douchée tant elle schlingue. Nous la respectons et c'est pour cela que nous faisons trés attention à notre tenue.  De plus, moi qui ai la capacité d'être polyvalente, et surtout moi qui ai galéré pour bosser plus de 10h/semaine, je me retrouve à faire 11h avec Cher et la poiscaille, + 11h à la boulangerie/patisserie, précisons ici que ce rayon touche celui de la poissonnerie, décidemment oui Lecteur, j'ai de la chance. Encore plus quand tu sais qu'à la boulangerie, tu peux bouffer à l'oeil toutes les viennoiseries et autres saloperies toutes chaudes qui sortent juste du four. Mais ce qui est une chance pour toi ne l'est pas forcément pour moi Lecteur, c'est ma vie et ma parole que j'ai mis en jeu en signant ce contrat de boulangère. Car vu comme on te laisse ingurgiter ce que tu veux, je serai apte à morphologiquement , changer en l'espace même d'une semaine. Et vu le taff qu'il y a en période creuse qu'est la mi-juillet/mi-aôut, et vu la thune que les gens n'ont plus dans leur portefeuille, tu n'as absolument rien à faire. Il n'y a personne . Tu te fais chier. Alors tu picores trés vite, et trés souvent, et c'est pas bon. Ha non non non. Il manquerait plus que ça tient.


Donc pour abréger (faut bien que je t'informe de mes activités estivales débordantes ami lecteur),  cette semaine est là seule semaine du mois où Cher et moi n'avons pas les mêmes horaires. Lui est de matin, et quand il rentre à 13 ou 14h, je pars faire la fermeture soit jusqu'à 21h30. Là pour le coup c'est relou. Hier j'étais à la boulangerie. Je suis partie là-bas d'humeur moyenne. Encore une de ses matinées à la Eva Longoria où je venais de passer 3 plombes à la sortie de la douche à m'habiller, puis me déshabiller, me rhabiller, à chercher quelque chose dans laquelle je me sentirai bien mais rien à faire, je m'énervais toute seule contre mes cuisses qui se touchent et s'embrassent et s'adorent mais qui n'aimaient pas se terrer dans mon seul jean potable, sans parler de mes cheveux que j'ai décidé de lisser alors que c'est un truc que j'ai toujours destiné aux putes. Enfin pas les vrais hein, les pépettes des rues qui changent de gueule comme de vernis à ongle et qui ignorent le mot Naturel. Mais bon c'est comme ça hier j'en avais marre d'être moi alors je me suis dis " mais pourquoi pas être une pute ? " et donc j'ai lissé mes cheveux dont la boucle magnifique-extraOrdinaire-fabuleuse et unique ne donnait rien de grandiose. Je me suis dis aussi que si je commençais à me colorer les cheveux j'allais faire que ça de ma vie et je serai jamais heureuse alors j'ai hésité entre sauter de ma fenêtre et m'accepter comme je suis.  Du coup aprés avoir dressé mes cheveux, je finis par dresser aussi mes cuisses en les faisant rentrer dans mon jean, et je mets une petite chemisette violette qui me va à merveille.
Prête à partir au boulot, je croise donc Cher qui rentre à ce moment, et qui d'un seul coup me donne un petit frisson de bonheur en disant "  Mais t'es vraiment belle aujourd'hui , cette chemisette te va comme un gant ".
Oui je sais les hommes aiment les putes c'est comme ça.


Le boulot c'est la merde la loose. En 5h30 j'ai vendu pour 20euros de viennoiserie. Mon collègue qui ne travaille qu'1h avec moi pour aprés me laisser seule parmis les croissants, cannelés, tartelettes et autres poisons, me dit qu'il faut pas stresser, qu'ya rien à faire mais que justement ici c'est tranquil, qu'il vient de passer 2h dans le rayon CDs, qu'il a ramené des bouquins histoire de s'occuper. Du coup je me sens un peu rassurée et je décide moi aussi de sortir ma lecture. La Bête Humaine de Zola. Le voilà qu'il se fout de ma gueule. " MORT DE RIRE ZOLA. Tu fais quoi comme études ? " moi " je passe en 3eme année de lettres " - lui " HA BIN DACCORD HAHAHAHAHAHAHAHAHA. Et t'es où à la fac ? " Moi : " Bordeaux 3" Lui : " Bordeaux 3 c'est juste à coté de bordeaux 4 non? " Ouais bon allez ta gueule.  Un moment dans l'aprés-midi je retourne à la table-lecture et je découvre ce que ce grand littéraire avait ramené. Il y avait un livre de Sudoku et un entrevue. Bref de la merde. Je me fais chier y'a personne. Rien de rien, pour m'occuper j'en suis venue à verser 3seau d'eau pour passer 3 fois la serpillère. Non mais  non quoi. Le temps passe et j'en ai marre. Je suis un peu tendue et quand je suis un peu tendue je suis un peu chiante. Et là d'un coup je me souviens que Cher et moi nous avons terminé nos provisions de marijuana et qu'en tombant sur un faux plan nous avions décidé la veille que c'était le moment venu pour tenter d'arréter. Aprés 5ans de fume quotidienne, on s'y est crus. Gnere ça y'est it's ze good moment. Mais c'est surtout qu'on a plus de thunes et qu'il était préférable pour nous de réduire nos dépenses en drogues qu'en jeux de Xbox où connexion internet, ce qui est bien sûr plus vital. BREF dans mon élan d'énervement, j'écris à Cher qui est à l'appart ce batard, pour lui dire d'oublier nos résolutions et d'aller se cramer la gueule en plein centre ville de Bordeaux histoire d'aller chercher ma dose. Mais son portable est éteint. Ce qui m'énerve d'avantage. Je me dis qu'il doit dormir, se reposer, alors j'attends 20h pour l'harceler sur le fixe, car aprés il sera tard et il dormira jamais à temps ( " NON JE N'SUIS PAS TA MERRRRRRRRE " Florence Foresti) . 20H Pile j'appelle sur le fixe et là j'entends un grox bronx, de la musique des gling gling glang et Cher qui gueule " OUAIS ALLO OUAIS ALLOOOOOOOOO " alors je lui dis " MAIS TES OU AVEC QUI TU FAIS QUOI VA CHERCHER DU TEUTEU OU JE ME TUES " et lui de dire " MAIS JE CROYAIS QUE CETAIT LOCCAZ POUR ARRETER ET PUIS LA JE SUIS OCCUPE CHERIE JE PENSE PAS AVOIR LE TEMPS " alors là j'explose " ouaisssssss mais c'est pas toi qui vient de te tapper une journée de merde ( j'avais oublié qu'il avait aussi travaillé le matin t'as vu) et puis quoi t'es occupé tu fais à bouffer encore mais j'men branle de bien manger moi j'veux fumer " et hop je raccroche. Oui lecteur des fois c'est moi la grosse morue. Je fais mes caprices et attention si t'es dans le coin parce que je rate personne.


Arrivée à l'appart à 21h30, je suis accueillie par Cher torse nu et en transe, une clope à la bouche, qui me crit " FERME LES YEUX ET TAIS TOI ". Bon bon. Je suis. Les yeux fermés. Je ne dis rien. Il m'amène dans le salon. Et là Lecteur. Mon Cher venait de me préparer un somptueux repas, dans un somptueux décor. Je n'ai pu découvrir les mets que petit à petit, j'étais punie de cuisine, installée sur le balcon, la table dehors, avec la déco fait maison et surtout fait comme on peut avec les moyens du bord, j'étais toute épattée, toute émue.



HPIM0071   Des petites bougies flottantes décoraient la petite table, à l'air frais    HPIM0073



HPIM0072 1) En entrée : Melon/Coppa/Chèvre/ dans une magnifique coupe!



HPIM00882) Du magret de canard cuit au calvados, servit avec des légumes : pommes de terres, poivrons, aubergines, courgettes, et des brugnons ! Toujours le (bon) goût de Cher pour le sucré/salé , parfait !




HPIM0092  3) Moi qui découvre le dessert : un gateau au chocolat et à la poire, accompagné de crême anglaise , great !


Pendant ce fabuleux repas, mangé dehors sur ce beau balcon, avec une douceur des soirs d'été, je regardais cet homme, qui venait de passer la journée à faire des aller-retour en vélo à faire les courses, à ne pas oublier une miette, à suer pour me préparer cette surprise. Et moi qui l'avait gonflé pour qu'il aille m'acheter ce dont je voulais, mais à ce moment, j'étais loin de regretter mon idée de sevrage, je regardais cet homme en me disant , d'une que j'étais une vraie chieuse, de deux, que j'avais énormément de chances d'en avoir un comme ça prés de moi. Et en plus, il cuisine si bien...


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Ici nous deux aprés un repas d'amour.
Bon je tiens à te rassurer lecteur, nous avons fait un effort de présentation,
en tant normal on est quand même moins beaux.



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24 juin 2008

" Sécurité, rites et routine Je n'suis point



" Sécurité, rites et routine

Je n'suis point mort, mais en warning "



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16 mai 2008

Il y a des jours où j'ai l'impression d'être à

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Il y a des jours où j'ai l'impression d'être à côté de la plaque.

Il y a des jours où je ressens que rien n'est certain, tout est fragile, tout n'est rien.

Comme ce jour de septembre dernier, où il est parti à la suite d'une engueulade, me laissant seule, sans réponse, outrée, blessée, salie, me condamnant à rester, vivre dans cette pièce où nous nous sommes mélangés tant de fois en l'espace d'un an. Pour ne plus se revoir, ne pas comprendre, se faire avoir, souffrir, persister, éspèrer, haïr, puis chuter.

Il se passent des choses qui vous forment. Des évènements, des personnes, des chamboulements, des aléas de la vie qui finissent par vous faire avouer que tout ne tient qu'à un fil. Toi aussi, tu peux tomber du jour au lendemain et ne pas te relever. Ce sera de sa faute à lui, où à elle, ce sera aussi un peu de ta faute à toi, alors de la faute de personne? Juste l'effet de la vie, la vie en elle-même, celle qui te porte et te transporte sans t'indiquer le chemin exact, à toi de choisir les bifurcations et surtout, de pas te planter. Mais il faut faire attention, car se sentir sur le bon chemin ne signifie pas que tu es sorti d'affaire. Tout peut basculer. Oui. Tout. Et malgré les nombreuses solutions qui s'ouvrent à toi, sache que chaque chute t'enlève un peu de ton énergie, de ta volonté, de ta rage de vaincre. Tu t'abimes progressivement et suivant tes erreurs, cela peut être fatal. Tu peux trés bien te décourager et avoir envie de rester planté là. Aprés tout, tu vois aussi que certains se relèvent tant bien que mal et finissent pas retomber, toi tu en as un peu marre de ça et tu risques pas de te remouiller pour rien. A toi de voir, ce qui est le mieux pour toi, à toi de savoir ce que tu peux supporter, en sachant que rester à terre demande aussi un effort constant. Il faut supporter l'échec, l'assumer, le porter sur soi continuellement, garder la tête haute tout en étant dans les profondeurs.  Si tu te relèves, il faut que tu prennes toutes les précautions nécessaires. A savoir, pourquoi te relèves-tu? Pour aller où ? Envisager quoi ? Un chemin nouveau? Pourquoi pas, mais renseigne toi bien, consulte toi, demande toi si ça vaut le coup de perdre ça pour obtenir ça, d'oublier tel projet pour en batir tel autre, d'oublier qui tu étais pour te redécouvrir. Une erreur provoque une rupture, un changement, un contresens. Une nouvelle chance indique que tu dois être sur de toi, ça n'est pas donné à tout le monde d'avoir des béquilles. Certains sont condamnés dés leur arrivée à tomber et à y rester. Toi tu as le choix.
Réfléchis.

Le mieux est de ne pas douter de soi. Surtout de ne jamais tomber.

Mais ça c'est quand même pas donné à tout le monde.

Encore moins aux gens qui perdent facilement l'équilibre.




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2 avril 2008

Les Temps Modernes






" Quel temps demain, Miss Ratched ?
   
nicholson"




Les temps sont contrariants et j'apprends juste à conditionner ma pensée.

J'apprends aussi à écrire pour info.
En clair, trop de pensée tue la pensée.
Et moi , j'suis du genre bordélique, genre chez moi tu viens à l'improviste t'entendras trés souvent " bon c'est un peu l'bordel hein " ( ce qui sous-entend " si dans ta tête t'es en train d'te dire que c'est l'bordel et que t'aimerais pas qu'on vienne chez toi quand c'est dans cet état bin t'as raison alors mets toi à ma place et compatis gros con") donc je disais,je suis bordélique, je range rien,où mal, j'organise rien, et puisque je suis Trés impulsive ( oui parce qu'il y a plusieurs degrés d'impulsivité) genre je fais partie du 3ème quartile, les impulsifs maladifs, je change d'envie aussi vite qu'on avale sa salive ( enfin considérons l'avalement salivaire dans un fait normal, sans parler de cet acte dans d'atroces conditions comme en pleine soirée où certains-trop-de produits favorisent la transformation de la salive en un gros bloc pateux (( -" Chery tu m'passes un BN ? - T'es sûre ? - Bin oui pourquoi j'devrai être sûre d'vouloir un BN ? ... J'ai eu l'impression soudaine d'avoir du sable mouvant dans la chebou
j'ai vu défiler "ma vie devant moi" bref où en étais-je?) Ha oui. Mon don pour l'organisation. Preuve en est, post écrit sans temps de préparation, et j'ai du mal à arriver à l'intrigue. Oui oui j'emploie des mots-outils littéraires, j'essaie de me raccrocher à mes études voyez-vous.
 

BREF.

J'apprends à organiser mes pensées sous-entend que j'apprends à donner des ordres à ma tête.
Imaginez, je fais le bleubit de passage routier : c'est mon Moi qui stoppe-fait avancer-pause mes pensées, suivant l'idée qu'elles contiennent, l'importance réelles qu'elles représentent, l'incapacité -où pas- de mon humeur actuelle à supporter ce flux d'idées, suivant l'heure de la journée et suivant si j'ai la dalle aussi. Oui non parce que mon estomac sait aussi s'imposer en bleubit, mais lui il est souvent là pour faire barrage au bleubit du cerveau, genre hého y'a des choses plus importantes la dedans! Envoi-moi du grain d'idée! Si jamais t'as pas assez d'place là haut j'ai été reçu à l'examen d'entrée du bleubit de passage pour ma capacité incomparable à stocker les flux! " Oui bon ça peut être de bons comme de mauvais flux, il vous l'aurait dit s'il pouvait vraiment parler .
Tout ça pour dire que.

Marre de me plaindre / Marre de me plaindre toujours des mêmes choses / Marre de remarquer que je me plains toujours / Et surtout des mêmes choses / Marre d'en avoir marre / Le grand marrage de la vie quoi. ( ouh AngeLe trop j'aurais pu résumer la chaine des 6tics simplement avec cette phrase choc*)
Ca parait naturel, humain, presque innéchappable de ne pas en avoir marre, de ne pas avoir à se plaindre, si nous étions des éternels satisfaits, ça se saurait non ?
Bon. Beh alors. Je suis là pour rappeler que la vie c'est chiant, qu'il y a pleins d'emmerdes, de rêves, de désirs, d'envies, mais surtout d'emmerdes. Que rien ne se passe jamais comme prévu, mais vu que je prévois de moins en moins, disons jamais comme voulu, et vu que je veux beaucoup et trés souvent, imaginez le désordre.
Ma vie
c'est comme ta mère, si elle savait baiser elle t'aurait pas raté.
Elle me cherche elle me défie elle me taquine elle m'épuise. Mais je reste là, parce que sans moi elle n'est plus rien. Et sans elle je me ferai chier j'crois bien. Là, j'ai pas le temps. J'ai plein de choses à faire. C'est marrant, cette phrase. J'ai plein de choses à faire. Parce que desuite ça donne l'impression qu'on a un plan tout tracé, genre on en a à faire jusqu'à la Saint Glinglin et plus encore. Et tous les jours y'en a un peu plus. Bin oui, sinon, ce serait vite lassant. Mais là c'est la course. Course continue les gars! Le premier qui s'arrête c'est un flanc il fera rien d'sa vie il finira vendeur de tampax pour ta grosse maman à saint maclou. E
videmment!
Alors tout le monde trace. On est obligé de sympathiser dans le lot parce bon, une course éternelle où personne se parle c'est un peu chiant quand même. Puis y'a toujours un connard à-là-mode dans la course qui s'fait remarquer avec ces skètchs à la HASSAN % et avec la chance que j'ai celui d'ma file il portera une coupe-mulet et il ferait partie de tous ces trous du cul de jeunots qui parlent de leur premier vote présidentiel comme un Noël gaché. Genre il avait voulu ce cadeau mais ho surprise! une fois le cadeau déballé il s'est rendu compte que c'était pas ce qu'il voulait. Bref de toutes manières j'ai horreur du silence et encore plus du silence gaché c'est pour cela que dans la Course les gens se parlent, communiquent entre eux, ça leur fait du bien tout le monde s'écoute mais pas trop quand même parce que les problèmes des autres c'est joli à entendre mais ça pèse vite trop lourd sur les jambes. Et il faut .. toujours courir ! Oui, toujours courir.. Et la chose -enfin toi- est si malheureusement faite que tu ne peux , d'une) ni t'aider continuellement de quelques produits de substitutions idéales à l'effort physiques, en l'occurence puisqu'on en parle et que c'est pas donné, l'aide précieuse d'amphétamines, qui viennent stimuler et chatouiller ton petit systeme nerveux sympathique et t'envoyer plein de dopamine qui font que t'es à fond-dans-ta-course à en redemander tellement c'est bon  t'es con, et en plus tu vois tout en rose c'est vif! Mais tu es tellement bien foutu que tu n'es pas apte à supporter une course eternelle sous tant d'effets, ni de te faire greffer des jambes motorisées sans craindre des séquelles laborieuses telles ton manque de jambes humaines ou alors ta monstruosité de monstre à 4 jambes .. Et même mieux!  Tu ne peux ésperer tout ça sans perdre tes jambes, ni éspèrer gagner la course si t'es une grosse feignante et que tu sais pas courir : Puis tout est tellement bien fait, que de 2) . SURTOUT.  IL TE MANQUE DU TEMPS. BORDEL.
DU TEMPS POUR COURIR.
BIN OUI. REFLECHIS. Si tu cours toujours à droite,à gauche, pour toutes tes choses à faire, c'est quand, que t'avances dans ta course, mon côn? Hin? Dis moi?

Bin pour gagner du temps, avant d'gagner ma course, j'apprends à conditionner mes pensées.

ChatCoureur

Je choisis à quoi je me résous de penser, et je pense.
Sinon, je pense trop, trop souvent, à beaucoup de choses, souvent les mêmes.

Et en ce moment, c'est le bouquet.
Entre les études, et tout ce que ça implique , et ça implique beaucoup de choses : remise en question perpétuelle, manque de gestion, savoir faire, implication, mais plus où moins de la volontée. Enterrée quand même un peu en s'moment celle-là. Mais faut y croire. Etre étudiant c'est savoir éspèrer. Et vivre avec. Des rêveurs quoi. Bref.
Ca, le temps qui passe, toujours ce temps, envie de changement, quitter l'appartement, réfléchir à une future collocation, première fois ? C'est ce qui donne envie, l'espoir, encore et toujours, que Ca Change La Vie, que ça en apporte, de la dopamine du rose du bonheur et tout le tagada tsoin tsoin. Des rencontres, Elle. Future colloc? A voir. Avec le temps, toujours le temps. C'est tout nouveau, ça pointe le bout de son nez, ça fait éspèrer seulement, pour le moment. Puis les thunes aussi, alala, cette question existentielle. Par contre sans je me ferai beaucoup moins chier je pense. C'est pas comme la vie les thunes. Avec on s'occupe bien mais c'est pas indispensable, je pourrai trés bien vivre sans si dans ma course mes collègues vivaient sans. Mais dans ma course on peut vivre qu'en ayant des thunes. Du coup , j'madapte, mais j'me pose des questions. Parce que c'est cher tout autour quand même. Ca, plus tout le reste. Les gens que j'aime à qui je pense tous les jours et que j'ai pas le temps de voir. Enfin, y'en a certains que j'vois souvent, mais même ceux-là, jai pas le temps. J'voudrais passer mon temps avec eux, tout l'temps. Chaque jour, envie de les voir, de se rapprocher, et tout se limite à des entre-temps, des visites hebdomadaires, et c'est rien, j'te le dis, y'a tellement plus le temps que tu prends plus le temps. Meme le peu de temps que j'ai, on dirait parce que j'fous rien que j'le prends pour moi, mais même pas. Parce que y'a ça aussi à penser. L'armoire à ranger afin de retrouver ce haut noir à col-roulé en lycra qui a subitment disparu, le pare brise de la voiture à nettoyer puisque tu peux pas t'empecher de fumer dedans et que tes essuis glaces ont plus tendances à marier la pluie avec ton pare brise que le nettoyer comme il se doit, t'y vois rien, chaque jour t'y penses, jamais tu l'fais. Cette pièce de théâtre dans laquelle tu t'es engagée avec joie et ce texte que tu dois apprendre quotidiennement puisqu'Elle a fait de toi le rôle principal, ce livre que t'aimerai remplir d'écrits afin de postuler dans le concours de la Nouvelle 2009, concours auquel tu penses te présenter depuis 2005, Surtout , l'urgence actuelle : prendre le temps d'amener Mamie voir Bienvenue chez les ch'tits. Je l'sais que ça lui ferait super plaisir tout ça. Puis à défaut que ça ressemble à un voyage dans le temps pour elle qui ne sort plus depuis des decennies, ce serait une grande première pour moi. D'une d'aller voir Dany Boon au cinéma, de deux d'y aller avec mamie. Faut juste que j'trouve le temps. Et tout ce temps que je perds à penser aux miens aux siens aux tiens aux leurs OUI JE PARLE D'AMOUR miss Ratched et l'Amour ça prend du temps, ça représente du temps, et ça reste dans les Temps. " Et si encore l'amour durait, je dirais pas" ( Fanny Chiarello )

Et plus je pense et moins je fais.
Et plus je pense et moins je pense.
Puis faire, des fois, c'est bien.
Ca fait du bien.
T'façons, j'ai pas souvent le temps..

Et je n'en aurai pas plus aprés, ni même plus qu'il y en avait avant ..




Chaplin_TempsModernes3

23 février 2008

En attendant d'avoir le temps de prendre le temps

En attendant d'avoir le temps de prendre le temps :

Week end.

Soleil.

Homme.

Biscarosse.

Musique.

Des Corps.

Vibrations.

Free Party.

VIVRE

IMGP1553_20la_20b_C3_AAte

15 février 2008

2/2

J'arrive, 30 minutes de retard à un cours que j'ai déja manqué.
Ouais j'suis comme ça , j'aime bien rater mes rentrées et me pointer le cours suivant,
t'as toujours droit à un " C'est donc vous Mademoiselle.. Catherine Tramel? "
Oui c'est bien moi, vous vous souvenez je vous ai écris un mail pour justifier mon absence du cours dernier?
Oui oui je vous en remercie d'ailleurs.
Mais de rien, grâce à toi j'étudie ma renommée au sein de l'Université, au moins un qui saura mettre un visage sur mon nom.
Pas négligeable à la fac.

J'ai galéré, et attention lecteur, je dis pas " galérer " genre je parle comme à-la-mode-de-saint-cloud, j'ai GALERE SA MERE EN BOIS pour trouver la salle, alors que j'avais soigneusement pris le temps d'envoyer un message instantanée à ma camarade de classe j'ai nommé Mande afin de m'en informer, j'ai quand même trouvé le moyen de me pointer dans 2 salles et d'interrompre 2 cours par ma maladresse alors que dans ce foutu couloir-de-la-mort, il doit y avoir 5 cours simultanés pour 150 salles.
Passons.
Je renvoie un message à ma tutrice en lui faisant comprendre que je commence sérieusement à perdre pied, et là, miracle, la salle tant attendue surgit devant mes yeux embués*.
Si si souviens toi, " il faut que tu sois forte " et tout le tralala, ça date d'il y a 15 minutes*.
 
J'ouvre la porte.
A première vue, c'est à dire les 2 secondes qui suivent mon entrée en scène salle, je comprends ma douleur.
Une troupe d'étudiants remplit la cage.
Genre une cinquentaine dans un cours nommé " TD " ce qui sous-entends un nombre limité d'élèves par classe afin de " favoriser l'enseignement ".
Ca me semble bien silencieux ici.

- " Heu Bonjour "
C'est moi qui parle là.
50 regards se figent sur moi.
- " C'est bien ici le TD de littérature médiévale ? "
50 connards se foutent de ma gueule.
Rigole, rigole ma fille, rigole.
La prof sourit, oui oui c'est ici, approchez.
Je remarque qu'elle chuchotte. Et que tout le monde a abandonner l'idée de m'admirer pour se concentrer sur sa copie car
" On est en pleine interrogation en fait "
Me dit-elle jolie coeur.

Coule, j'ai jamais fais de littérature médiévale de ma vie et tu m'sors que c'est à mon avantage ?
Que comme ça tu évalueras le niveau de la classe et tu apporteras les connaissances adequates à l'apprentissage de cette. Comment on dit déja. Matière ?
C'est facile aussi de balancer une interro-remise-à-niveau dés le second cours, surtout quand on a raté le premier. Comme ça t'es sur d'obtenir un niveau de classe terrible et tu te la coules douce toute l'année à enseigner des bases pour aprés dire '" Ha mais vous n'avez pas vu ça avec ma collègue ? "

Bon. Ok j'arrête. J'ai plus 15ans.  J'avoue je me suis pour l'instant pas énormément penchée sur l'étude de langue et littérature médiévale. Surement parce que ça me dépasse. Me gaver de bouquins - bien que ce soit mon meilleur régime - qui racontent des histoires- des guerres- tout ça dans une langue je n'en doute pas merveilleuse nommée l' Ancien Français, dont les protagonistes eux mêmes ne sont pas surs d'avoir existé. Alors tes légendes à 2 francs sur le chevalier épique qui refuse de sonner du Cor alors que ce teubé est à 2 doigts d'y passer et son cousin Germain qui a défié l'expansion de la tektonik grâce à sa fasiontendance d'amoureux courtois, tu te le cales où je pense.
Non je ne suis pas énervée.
Surprise juste.
Pas juste en fait, je suis aussi un peu vidée.
C'était pas le moment.
Non vraiment là tu vois, je suis venue à ton cours pleine de bonne volonté, prête à técouter 2h sans broncher, à la fois écrire et comprendre, et surtout, pas pleurer, pas LE pleurer, parce que si ça commence ça s'arrete pas, et toi tu m'donnes gentiment la permission d'aller m'assoir avec ma copie rejoindre les 50 autres qui semblent - et cela me rassure - aussi abbatus que moi.

Je me dirige donc vers l'allée des fauves et je zieute rapidement une place libre. De là j'aperçois les gros yeux de Mande qui semblent vouloir attirer les miens et je lis à travers ses appels de phares " LA SALOPE PUTAIN DE MERDE DE CON JE SAVAIS PAS QUIL Y ALLAIT AVOIR INTERRO JE TAURAI DIS SINON "
COUUUUUULE.
Je repère une fille, une blonde, genre à la Scarlett Jonhson, habillée tout en bleu ciel, petit serre-tête dans les cheveux, j'ai pas regardé les chaussettes mi-mollets tant j'étais convaincue : t'inquiète popiette, toi tu vas m'apporter des points.
Je m'assois à ses cotés et je chuchotte " C'est noté son devoir ?"
La tache jaune me répond :
- " Jé né sai pa jé ne connai pas beaucoup cours c'est la première foi. "

Ho putain. 1)C'est une américaine erasmus 2)en littérature médiévale.

   " I'm a winner, I'm a sinner,
    Do you want my autograph ?"

Rigole ma fille...Rigole. Ouais voilà comme lui ouais.

sourire

   

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"Si tu reviens, j'annule tout"
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